Autant l'amie toujours rêvée que le tyran de mon adolescence
Surgit un jour ensoleillé l'âme éclairée d'une clartée effrénée
D'une irrésistible folie
Se joint à ma vie
Un été brillant de bonté
Des cris de chants et de rires
Un bonheur éphémère...
Passe la saison
Lumière laisse place à l'ombre
Un regard perd son étincelle
Je l'appréhendais...
M'obstinait mon passé,
Me fauchait l'obscurité !
Que fit l'amie,
Me voyant sombrer ?
Elle prit tout de moi...
Loin d'être prête,
Forcée à essayer...
À tel point désemparée
Que la peur m'érodait !
Tu m'as tout pris mais cela ne t'a pas suffi ?
Alors démunie de mes aimés
Que j'étais seule et désespérée
Le peu d'énergie que j'eus retrouvé
Tu t'en servis pour m'achever !
Allons ensemble me disais-tu
Allons !
Mais arrivée,
Où étais-tu ?
Ah oui !
Une bonne copine,
Me fis-tu croire...
Mais qu'elle était,
Ta complice ?
Pour mieux m'anéantir
Me finir...
Lui aussi était là,
C'était prévu
N'est-ce pas ?
Prisonnière de ces murs
De mon infinie tristesse
Dénudée de tout bienfait
Mais...
Pas seulement ?
Ne me restait même plus l'innocence,
Non,
Que la pureté.
"Me restait"
Dis-je,
Avant cela...
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